RAIE BUS Romain Denis artiste mots-dits

de Romain Denis

35€
édition brochée
13cm x 23 cm
132 pages

56 rébus photographiés en couleurs.
Illustrations de GIB à l’encre noire façon gravures anciennes.
Textes de Gino Castoriano

Collector : couverture carton + tissu, à l'intérieur une lettre et un texte manuscrit du critique d'art Alain Jouffroy dans une enveloppe collée à la main 70€

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  • Juin 2020
  • 13cm x 23 cm
  • 132 pages
  • 35€ édition brochée
  • 70€ édition collector
  • ISBN: 978-2-9572757-3-1
  • 56 rébus photographiés en couleurs.

L'auteur

Romain Denis

Artiste pingre, Romain Denis, né en 1956, vit et travaille entre Paris et la Bretagne. Parallèlement à son métier de décorateur de films, il crée depuis 30 ans une œuvre multiforme, mêlant peintures, photos, objets…


Denis de justesse, (il est en effet le dernier fils du dernier fils du peintre Maurice Denis), il se définit comme « artiste de garde » (« avant garde c’est pas la garde, après garde c’est plus la garde ») et voyage dans son imaginaire à la recherche de chemins buissonniers, à rebours de ses influences, toujours en quête d’extravagance et cite toujours avec plaisir son « ami » Thomas Bernhard :


Si nous n’avions pas notre art de l’exagération nous serions condamnés à une vie atrocement vide, à une existence qui ne vaudrait même plus la peine qu’on existe. Et j’ai poussé mon art de l’exagération jusqu’à d’incroyables sommets, pour rendre une chose compréhensible nous sommes obligés d’exagérer, seule l’exagération rend les choses vivantes, même le risque d’être déclarés fous ne nous gêne plus, quand on a pris de l’âge. Il n’y a rien de mieux que d’être traité de fou quand on a pris de l’âge. Le plus grand bonheur que je connaisse, c’est celui du vieux fou qui peut se livrer à sa folie en toute indépendance. Si nous en avons la possibilité, nous devrions nous proclamer vieux fou à quarante ans au plus tard et tenter de pousser à l’extrême notre folie. C’est la folie qui nous rend heureux.

Extinction

Avec ses rébus, il convie le public à un happening jovial dont le visiteur ressort les sens interdits.


Avec ses peintures paranoïaques (notamment de la série « Subliminal ») il propose une expérience cinétique où chacun est invité à retirer le doigt qu’il a dans l’œil.


Avec ses autoportraits, il chausse le masque de la vanité et de l’effroi.


En résumé, un travail qui toujours cherche à mettre le sens dessus dessous, considérant qu’il est bon de changer de position de temps en temps.

Vidéo

punto e basta

Édition et autres fantaisies

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